brown wooden barrels on brown wooden floor

La bière : un savoir-faire bien de chez nous !

La bière, vous aimez ça ? Non peut être ! Et vous êtes pas les seuls : on en trouve à peu près partout sur Terre, mais c’est en Belgique qu’on fait les meilleures ! Entre gueuzes, trappistes et autres bières d’abbayes, le Zotte Mouche va vous expliquer tout le bazar !

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À la base, la bière, c’est simplement une boisson qui est faite à partir de la fermentation d’un moût. C’est-à-dire du résultat d’une cuisson ou d’une pressurisation d’un végétal. Et c’est très vieux ! Les Égyptiens de l’Antiquité eux-mêmes faisaient de la bière, et c’était même une boisson sacrée. Le plus souvent, c’était à base de céréales, et ça ressemblait plutôt à une sorte de pain liquide… on est loin d’une pintche !

Mais soyons honnêtes, quand on pense à la bière belge, ce n’est pas de ça qu’on veut parler ! Depuis le Moyen-Âge, en Belgique, la bière est surtout synonyme de houblon et de malt.

Les secrets millénaires de cette boisson bien de chez nous se transmettent de peï en ket depuis des générations dans des guildes de brasseurs et dans des abbayes, avec toutes les variétés qu’on connaît : trappistes, gueuze, lambic, blanche, etc. De nos jours, c’est même une tradition classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, godverdomme !

La trappiste et les bières d’Abbayes

Quand on pense bière belge, on pense souvent à des moines au fin fond de leur monastère, en train de préparer un mystérieux élixir houblonné. Mais il faut pas se faire d’illusions : ça fait bien longtemps que la plupart des bières d’abbaye… ne sont pas faites dans des abbayes.

Bon, d’un autre côté, même s’il existe des « fausses bières d’abbayes » (il faut pas croire tout ce qu’on raconte dans les réclames, fieu !), en général, les recettes sont très vieilles, et ont effectivement été conçues par des moines.

Il y a une exception, et ce sont les trappistes. Celles-là, elles doivent obligatoirement être brassées à l’intérieur d’une abbaye cistercienne trappiste, et les moines doivent surveiller tout le bazar, même s’il faut avouer qu’ils ne travaillent pas souvent eux-mêmes.

Et ce n’est pas tout ! Parce que pour faire une bonne trappiste, il faut respecter quelques principes, comme une « fermentation haute », à température élevée, environ 20°C (bon, c’est pas non plus le Sahara). Pour les bières qui respectent les critères, on leur donne le label Authentic Trappist Product. En Belgique, il n’y en a plus que cinq, Orval, Chimay, Rochefort, Westvleteren et Westmalle.

La Trappiste est même un symbole tellement belge qu’on a donné son nom à des planètes ! Celles qui ont été découvertes par le télescope TRAPPIST…

C’est parmi les Trappistes et autres bières d’abbaye que l’on retrouve des appellations sous forme de multiplications : double, triple ou quadruple. À chaque fois, ça veut dire qu’on y a mis plus de malt, et qui dit plus de malt, dit plus d’alcool !

Alleï gezonteit !

Ça, c’est une catégorie qui n’existe quasiment qu’en Belgique. Et les lambics sont de bons brusseleirs produits dans la capitale et aux alentours dans le Brabant Flamand. C’est dans cette catégorie que l’on trouve toutes les bières belges les plus fameuses comme la gueuze, la kriek ou le faro.

Ce sont des bières à fermentation spontanée, une fermentation qui arrive toute seule quand on met le produit dans de grosses cuves qui ressemblaient vaguement à des alambics, c’est de là que ça vient !

Pour obtenir les autres catégories, c’est tout simple : il suffit de mélanger le lambic avec d’autres ingrédients.

Par exemple, pour obtenir un faro, on y mélange du sucre candi, un autre produit bien belge. Et pour une kriek, il suffit de rajouter des cerises, ou d’autres fruits si tu veux une fois varier les plaisirs !

Pour la gueuze, c’est un peu plus spécifique : on doit mélanger plusieurs lambics. Des plus jeunes, et des plus vieux, « half en half » comme on dit ! Et puis, un peu à la manière de la double cuisson des frites, il faut refermenter le tout…

Les lambics

La pils

Vous avez forcément déjà bu une pils. Vous en avez peut-être même une image un peu négative. Il faut l’avouer, la pils, ça n’est pas toujours très belge, puisqu’à l’origine, son nom vient de la ville de Plzeň en République tchèque, qui s’appelle Pilsen en allemand.

Mais même si la pils a des origines tchèques, elle est vite devenue une catégorie de bière internationale, et donc également belge. Si elles ne sont pas les préférées des gastronomes de la bière, force est de constater que les marques de pils sont les plus vendues de toutes les cervoises de notre plat pays : Jupiler, Stella Artois, etc. Quand un Belge boit une bière, c’est probablement une pils !

Au Zotte Mouche, ils ont mis la Belgique en bouteille !

Ça t’a donné soif ? Alors n’hésite pas à passer au Zotte Mouche ! Grâce à la

brasserie Haacht, on s’est constitué une sacrée sélection, il te faudra du temps si tu

veux tout goûter. Mais avec modération, OK copain ? Allez, tot ziens !